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 Concept 

Adopter la modernité lorsqu'elle sert notre liberté 

Ni trop grand, ni trop petit,

Ni trop lourd, ni trop léger,

   Ni trop cheap, ni trop cher…

 

     Pour s’affranchir efficacement et poétiquement des astreintes liées à l’habitat, il est nécessaire de bâtir rapidement et surtout, que l’habitat choisi soit durable… Car commencer plusieurs fois un chantier rapide…ça prend du temps finalement… en plus de prendre la tête ! Quelques matériaux récents me paraissent incontournables ainsi que quelques matériaux ancestraux comme le bois pour sa souplesse, solidité et ses ressources renouvelables et le métal (le moins possible) pour des applications précises.

 

Les matériaux récents :

 

  • Le verre en double ou triple vitrage, intelligemment utilisé va permettre d’y voir clair de l’intérieur, ce qui est bon pour le moral, et même de se chauffer partiellement (bioclimatisme, murs trombes, chauffage solaire thermique). Le verre a un coût actuellement accessible, certes à cause du prix bas de l’énergie nécessaire à sa fabrication… Le prix d’un cadre vitré n’est pas beaucoup plus cher que celui d’un cadre isolé avec de l’isolant acheté.

  • Les pare-pluie et frein-vapeur permettant de faire un complexe isolant performant qui compense la faible épaisseur de l’isolant dans notre habitation légère : 30cm du meilleur isolant sans parois perspirantes soigneusement posées de part et d’autre de l’isolant ne seront pas plus efficace qu’un complexe isolant de 10cm bien étanche. Et lorsque l’ont connaît l’importance de ces deux couches perspirantes, on peut arriver à de très bons résultats avec 10 à 15 cm d’isolant et une mise en œuvre adéquate.

  • Un minimum de produits synthétiques et donc polluants est nécessaire pour l’exécution de joints étanches (joints polyéthylènes, colles polymères et autres, sangle de chapiteau). Des solutions plus coûteuses mais plus écolo existent souvent.

  Pourquoi ne pas isoler plus? Pourquoi cette taille? 

     Très souvent ces questions me sont posées, alors voilà… si vous appliquez à un HL les épaisseurs d’isolation nécessaires à une maison respectant les normes imposées à l’obtention d’un permis de construire… votre maison risque de n’être plus nomade du tout ! Et vous verrez que le bilan énergétique global et financier de l’opération va s’alourdir dans des proportions inattendues… rendant du même coup ce petit habitat modeste et génial assez banal…et inintéressant (autant s’orienter dans ce cas vers une maison ossature bois classique) Tout est à revoir : fondations, sections de bois, budget, mobilité, etc., etc.

 

      C’est pour cette raison également que je ne suis pas prêt à faire les plans d’une maison nomade plus grande : les sections de bois sont à changer, la portabilité des différentes pièces est compromise. Plutôt accoler plusieurs modules et rester dans une légèreté et une sobriété heureuse !

 

      Des modules plus petits sont envisageables : pour une surface moitié moins importante, il vous faudra utiliser pourtant environ les deux tiers des matériaux nécessaire à un module de 34.9 m² (explication de cette surface habitable précise sous l'onglet  "Règlementation"). Le coût au m² est donc pénalisant pour les petites surfaces aux parois pas si petites que ça et aux déperditions proportionnelles à ce coût et ces surfaces… faut-il le préciser !

 

     Une possibilité intéressante à envisager cependant: faire des cadres et piliers plus haut de 70cm à 1m env. afin de pouvoir dégager une mezzanine sur une partie de la surface habitable, permettant ainsi de libérer le rez-de- chaussée de l’espace nuit.

 

     Ni trop grand, ni trop petit,

     Ni trop lourd, ni trop léger,

     Ni trop cheap, ni trop cher…

     Voilà ce qu’il est judicieux de viser…

 

     Et la seule énergie à ne pas économiser est celle de notre cervelle !

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